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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 08:34

 

http://www.repondreagauche.fr/sites/default/files/img/les-35-heures-ont-beau-dos.jpg

 

 

 

D'après un sondage ,pour échapper à un plan social dans leur entreprise :

- 64% des salariés seraient prêts à sacrifier les 35 h.,

- 59% d'entre eux acquiesceraient un blocage des salaires

- 54 % des périodes de chômage partiel.

 

Les salariés seraient disposés à des sacrifices pour échapper à un plan social.

 

Si 64 % des salariés seraient prêts à renoncer aux 35 h., mais seulement (32%) seraient prêts à dire qu'ils autoriseraient de voir légèrement diminuer leur rémunération.

 

La peur du chômage progresse

 

Cette enquête met en évidence que la peur du chômage est importante chez les salariés: 61% pensent qu'ils seront un jour dans cette situation au cours de leur carrière et 27% jugent sérieuse la possiblité de perdre leur emploi dans les deux ans.

 

Cette appréhension est allégué par le fait que 7 salariés sur 10 (69%) jugent qu'il leur serait plutôt laborieux de retrouver un emploi (les plus de 50 ans et ouvriers principalement).

 

Singulièrement, lorsqu'ils sont questionnés sur leur "employabilité", définie comme leur "capacité à garder ou à retrouver un emploi dans des délais raisonnables par à une formation", une majorité de salariés (69%) pensent qu'elle est plutôt bonne. Seulement 39% estiment malgré cela que leur société leur a offert suffisamment de formations.

 

82% pourraient se convertir dans une autre activité

 

S'ils se retrouvaient au sans emploi, 82% des salariés accepteraient d'être formés à un métier différent, 67% seraient prêts à prendre un emploi semblable mais un peu moins rémunéré et 47% envisageraient à déménager pour un poste.

 

Le baromètre montre un alarmisme aggravé des chefs d'entreprise, dont 43% anticipent une diminution d'activité dans les 6 mois.Un sur cinq (19%) pense "probable" un plan social dans les prochains mois.

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 08:43

 

http://www.navi-mag.com/site_img/ARTICLES/large/elections-professionnelles-id364.jpg

 

Tous les ans, le comité d’entreprise (ou s’il n’existe pas, les délégués du personnel) doit être informé et consulté sur les orientations de la formation professionnelle dans l’entreprise en fonction des perspectives économiques et de l’évolution de l’emploi, des investissements et des technologies dans l’entreprise.

 

 

 

Parmi les réunions obligatoires du CE, deux sont consacrées notamment : au plan de formation de l’entreprise ; aux conditions d’accueil, de formation, d’insertion des jeunes ; aux départs en congé individuel de formation, en congé de bilan de compétences ; aux conditions de mise en œuvre du droit individuel à la formation (DIF) et des périodes et contrats de professionnalisation, …

 

 

  • - la première réunion (organisée, avant le 1er octobre de chaque année) a pour objet de présenter au CE le bilan des actions de formation réalisées l’année précédente et l’année en cours,
  • - la seconde réunion (tenue avant le 31 décembre) doit permettre l’examen, pour l’année à venir, du plan de formation et des conditions de mise en œuvre du DIF et des contrats et périodes de professionnalisation.
Au moins trois semaines avant ces réunions, l’employeur remet aux représentants du personnel divers documents dont la liste est donnée par les articles D. 2323-5 et D. 2323-6 du Code du travail : déclaration relative à la participation-formation de l’année précédente, informations sur les organismes de formation choisis, caractéristiques des congés de formation suivis…

 

 

 

Le défaut de consultation du CE en matière de formation professionnelle fait l’objet d’une sanction spécifique : majoration de 50 % de la participation au financement de la formation continue.

 

 

Informations complémentaires gratuites ICI  Vinci formation

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 08:06

 

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRdFl9uW46FTesCvL7wt4RitwrXgilW2rf8Yyp3elk4zwdS0sPqvK2PvAm0pQ

 

 

Dans le cadre du contrat de travail, l’employeur peut être amené à vous demander de laisser votre lieu de travail pour conditionner votre activité dans un autre lieu.

 

Pouvez-vous refuser le déplacement de votre lieu de travail ?

 

Vous êtes en droit de contester le changement de votre lieu de travail si votre clause de mobilité est mal écrite ou si elle est excessivement mise en application. 

 

 

 

1.       Modalité de validité de la clause de mobilité

 

La clause de mobilité est une clause qui permet à votre société de changer votre lieu de travail sans que cela soit une modification substantielle de votre contrat de travail, donc sans que vous ayez la capacité de contester. Pour que cela soit possible encore faut-il que votre clause de mobilité soit correctement rédigée.

 

Pour vous être opposable, la clause de mobilité doit définir de façon précise sa zone géographique d’application, elle ne peut pas attribuer à votre société le pouvoir d’en étendre unilatéralement l’impact.

 

La clause portant sur toute l’activité de l’entreprise, soit l’ensemble du territoire, chaque fois qu’un nouvel établissement était implanté, n’est pas valable puisque l’employeur se réserve unilatéralement la possibilité d'étendre des lieux d'affection de la salariée.

 

La clause de mobilité par laquelle vous vous engagez à autoriser toute mutation dans une autre entreprise, alors même que celle-ci appartiendrait au même groupe ou à la même unité économique et sociale, est nulle.

 

 

 

2.       La mise en application de la clause de mobilité

 

Votre société ne peut vous exiger la modification de lieu de travail que s’il met en œuvre loyalement la clause de mobilité.

 

La réalisation de bonne foi étant présumée, c’est à vous de démontrer qu’il l’a mis en œuvre de manière excessive ou pour des raisons lointaines à l’intérêt de l’entreprise.

 

Vous pouvez contester la modification de votre lieu de travail lorsque votre société met en œuvre la clause de mobilité en changeant, en plus du lieu de travail, un élément contractuel tels votre salaire ou vos horaires de travail lorsqu’il s’agit d’une modification importante de celles-ci.

 

Vous pouvez aussi contester la mise en application d’une clause de mobilité, lorsque celle-ci porte atteinte à votre vie personnelle et familiale.

 

Pour pouvoir mettre en application de bonne foi la clause de mobilité, votre société doit respecter un délai de prévenance suffisant pour vous permettre d’organiser votre déménagement.

 

Ainsi, il a été jugé que la société ne met pas en œuvre loyalement la clause de mobilité quand il impose le changement de lieu de travail alors que la salariée se trouvait dans l’incapacité en l'absence de transport en commun de se rendre à l'heure prévue sur le nouveau lieu de travail qui lui était imposée.

 

Si vous vous opposez votre modification de lieu de travail, alors que la clause est valide et qu’elle est mise en œuvre de bonne foi, votre employeur peut vous licencier. Votre refus ne peut impliquer à lui seul une faute grave. Seulement, selon les faits, la faute grave peut être appliquée.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 10:20

 


Enregistrements

Un employeur ne peut procéder à l’écoute d’enregistrements réalisés par un salarié sur son dictaphone personnel, sans la présence de ce dernier. (Cass soc. 23 mai 2012, pourvoi n° 10-23521). Une attachée de direction avait été licenciée pour faute grave par lettre du 1er octobre 2007, l’employeur lui reprochant, notamment, d’avoir enregistré des conversations qui se déroulaient au sein de l’entreprise, à l’aide d’un appareil de type dictaphone. Pour la Cour de cassation, un employeur ne peut procéder à l’écoute des enregistrements réalisés par un salarié sur son dictaphone personnel en son absence, ou sans qu’il ait été dûment appelé.

Fichiers informatiques

La seule dénomination « mes documents » donnée à un fichier informatique par un salarié ne lui confère pas un caractère personnel. L’employeur peut y accéder librement. (Cass soc. 10 mai 2012, pourvoi n°11-13884). Un attaché technico-commercial avait été licencié pour faute grave, le 11 septembre 2006, pour avoir fait une utilisation détournée de son ordinateur professionnel en enregistrant des photos à caractère pornographique et des vidéos de salariés prises contre leur volonté. La cour d’appel avait décidé que le licenciement était sans cause réelle et sérieuse et condamné l’employeur au paiement de diverses indemnités à ce titre : selon le constat d’huissier, les fichiers incriminés se trouvaient sur le disque dur de l’ordinateur du salarié dans un dossier intitulé « mes documents » et leur ouverture, en l’absence de l’intéressé n’était justifiée par aucun risque ou événement particulier justifiant l’atteinte portée à sa vie privée ; dès lors, leur découverte ne pouvait justifier le licenciement. Ce n’est pas l’avis de la Cour de cassation, qui rappelle que, les fichiers créés par le salarié à l’aide de l’outil informatique, mis à sa disposition par l’employeur pour les besoins de son activité, sont présumés avoir un caractère professionnel, en sorte que l’employeur est en droit de les ouvrir hors la présence de l’intéressé, sauf si le salarié les identifie comme étant personnels. Or, pour la chambre sociale la seule dénomination « mes documents » donnée à un fichier ne lui confère pas un caractère personnel. Si l’employeur peut toujours consulter les fichiers qui n’ont pas été identifiés comme personnels par le salarié, il ne peut toutefois les produire dans une procédure judiciaire, si leur contenu relève de la vie privée, sans l’accord de ce dernier. (Cass soc. 10 mai 201, pourvoi n° 11-11252). Pour les juges du fond, les connexions établies par un salarié sur des sites Internet pendant son temps de travail, grâce à l’outil informatique mis à sa disposition par l’employeur, sont présumées avoir un caractère professionnel, de sorte que l’employeur peut les rechercher aux fins de les identifier, hors la présence du salarié. Pour la Cour de cassation, si l’employeur peut toujours consulter les fichiers qui n’ont pas été identifiés comme personnels par le salarié, il ne peut toutefois les produire dans une procédure judiciaire, si leur contenu relève de la vie privée, sans l’accord de ce dernier. En l’espèce, il appartenait au juge de vérifier si les courriels produits concernaient des faits de la vie privée de la salariée.

Utilisation d’Internet

Estjustifié le licenciement pour faute d’un salarié qui, pendant six mois, s’est connecté, de manière répétée, pendant les heures de service, à des sites pornographiques sur Internet, au vu et au su du personnel (Cass soc. 10 mai 2012, pourvoi n° 10-28585). Un salarié, engagé par une association en qualité de directeur de deux établissements, avait été licencié le 17 janvier 2008 pour faute grave, après mise à pied conservatoire. Devant la juridiction prud’homale, il réclamait diverses indemnités au titre de la rupture. La chambre sociale de la Haute cour rejette cette demande : dès lors que le salarié a, au cours de l’été 2007 et jusqu’en décembre 2007, utilisé de manière répétée les ordinateurs mis à sa disposition par l’employeur pour l’exécution de sa prestation de travail, en se connectant pendant les heures de service, au vu et au su du personnel, à des sites pornographiques sur Internet, le licenciement pour faute grave était justifié.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 23:17

L’entretien préalable au licenciement

 

 Puis-je être assisté ?

 

Vous avez le droit d'être assisté lors de l'entretien préalable au licenciement. Il s'agit d'une opportunité, il est donc à vous si vous voulez soumettre votre propre chef ou avec l'interview (1). Ainsi, la loi vous permet d'être assisté par une personne de votre choix appartenant à l'entreprise si elle est équipée avec des représentants du personnel, en l'absence de représentants, par une personne de votre choix appartenant à l'entreprise ou par un consultant choisi à partir d'un liste établie par l'autorité administrative

 

 

Être assisté par une personne appartenant dans une société avec les représentants des salariés.

 

L'assistant peut être un délégué syndical, un intendant, un membre du comité ou un membre du comité sur la santé, la sécurité et des conditions de travail.

 

La lettre de convocation à l'entretien préalable au licenciement doit toujours mentionner le droit d'être assisté par une personne de votre choix sur le personnel de la société, bien que la société n'ait pas de représentants du personnel. Si la citation qui n’apparaît pas fait le licenciement abusif. Il en résulte donc une pénalité excédant un mois de salaire. Cette sanction est différente lorsque l'irrégularité de procédure est accompagnée par un manque de cause réelle et sérieuse de licenciement.

 

 En outre, la lettre d'invitation qui ouvre une option qui n'existe pas légalement, constitue également une irrégularité entraînant des sanctions. Ainsi, dans une entreprise ayant un employé d’instances représentatives, les employeurs qui vous informent que vous pouvez être aidé par quelqu'un en dehors de la société c, vous devez payer des dommages-intérêts pour violation de la procédure.

 

 

Être assisté dans les entreprises sans représentant.

 

Dans les entreprises qui n'ont pas de représentants du personnel, vous pouvez choisir d'être assisté par une personne de votre choix appartenant à l'entreprise ou par un consultant sur une liste établie à cet effet dans chaque département.

 

Conseillers sociaux apparaissent sur les listes préparées dans chaque région par la DDTE, après consultation avec les employés et les organisations patronales, notamment celles qui sont représentatives au niveau national et siégeant à la Commission nationale de la négociation collective. Ils sont arrêtés par le préfet du département et sont revus tous les 3 ans. Ils sont disponibles dans chaque section de l'inspection du travail et dans chaque mairie.

 

Votre employeur doit indiquer sur l'avis de l'entrevue préliminaire, l'adresse où cette liste est disponible. Si votre entretien est réalisé dans le même département que votre lieu de travail, doit être divulgué, soit l'adresse du maire de votre domicile ou le maire de votre lieu de travail et l'adresse de l'inspection du travail compétente à l'établissement.

 

Si l'entretien a lieu dans un département autre que celui de votre lieu de travail, il faut noter que l'adresse du maire de votre domicile si vous habitez dans le même département que celui dans lequel ses frais d'entretien, par défaut, l'adresse de la mairie où l'entretien et l'adresse du Département l'inspection du travail de ce lieu. L'échec de l'une de ces adresses rend le licenciement procédure illégale.

 

 

Informations complémentaires ici

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 23:10

Loi de simplification du droit

 

La proposition de loi relative à la simplification du droit – dite « loi Warsmann » – a été adoptée en lecture définitive par l’Assemblée nationale le 29 février 2012. Du toilettage du bulletin de paie à la déclaration sociale nominative en passant par l’armoire numérique sécurisée, de nombreuses mesures concernent les entreprises.

 

C’est fait : les députés ont adopté la proposition de loi Warsmann en lecture définitive le 29 février. Cette étape marque la fin de la navette parlementaire.  Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’Etat chargé des PME s’est félicité que "cette loi soit le fruit d’une collaboration nouvelle entre le gouvernement, le Parlement et les entreprises". Son adoption ne s’est pourtant pas faite sans heurts, le Sénat ayant refusé de discuter les mesures, rejetant le texte en bloc à deux reprises. Le parcours de cette loi n’est d’ailleurs pas terminé : les sénateurs et députés socialistes vont saisir le Conseil Constitutionnel pour faire la chasse aux cavaliers législatifs . François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, a précisé que cette saisine devrait intervenir ce vendredi 2 mars.

Pour autant, le texte adopté recèle une multitude de mesures sociales. Au menu notamment :

- une retouche du régime de l’inaptitude d’origine non professionnelle. A cet effet, il fixe la date de rupture du contrat de travail à la date de notification du licenciement, et non plus celle de la fin du préavis. Il est aussi question d’autoriser une mise à jour moins fréquente du document unique  -annuelle en principe- pour les TPE, sous condition de garantir un niveau de protection équivalent pour la santé et la sécurité des salariés. Un décret devrait être pris à cet effet « très rapidement », selon Jean-Luc Warsmann (UMP). Autre mesure notable : en cas de mise en œuvre d’un accord collectif d’aménagement du temps de travail entraînant une répartition des horaires « sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année », l’employeur pourra se passer de l’accord du salarié.

- la simplification du bulletin de paie, « caricature de la complexité française » aux yeux de Jean-Luc Warsmann. Un projet qui nécessite une concertation entre les pouvoirs publics et les régimes de protection sociale concernés, et plusieurs textes à prendre par le gouvernement. Les mesures permettant la réduction du nombre de lignes du bulletin devraient ainsi être opérationnelles d’ici à 2013 pour les cotisations de sécurité sociale et contributions sociales, et d’ici à 2015 pour les contributions chômage, les cotisations de retraite complémentaire et prévoyance.

- la mise en place d’une déclaration sociale nominative regroupant tous les éléments d’information nécessaires à la gestion des droits de chaque salarié. « De quoi remplacer trente déclarations !, commente Jean-Luc Warsmann. Un gain de temps et d’argent pour les entreprises. »  Là aussi, la réforme montera en charge par étapes, « car il ne s’agit pas de basculer d’un coup dans un nouveau système, ce qui créerait des problèmes d’adaptation », souligne Frédéric Lefebvre. Cette nouvelle déclaration sociale unique s’appliquera d’abord de manière facultative au 1er janvier 2013, pour s’imposer aux organismes et administrations à l’horizon 2016.

- une base légale au télétravail.  L’ambition, selon Frédéric Lefebvre, est de « rattraper le retard de la France » en la matière par rapport à d’autres pays européens. Autre nouveauté : l’automaticité du droit à l’ouverture de congés payés, conditionnée à l’heure actuelle à dix jours de travail effectif.

La loi Warsmann vise également la création de l’"armoire numérique sécurisée", permettant au chef d’entreprise de ne fournir qu’une seule fois ce qui faisait jusqu’à présent l’objet de déclarations multiples à l’administration. Dans ce cadre, le Gouvernement a été habilité à prendre par voie d'ordonnance l'ensemble des mesures permettant, d'une part, d'harmoniser les définitions et données utilisées par les administrations et, d'autre part, d'ajuster les dispositions législatives relatives au secret.

Citons enfin l’introduction de modalités d’ultime adaptation au plafonnement des délais de paiement pour des secteurs soumis à une forte saisonnalité. Et surtout, l’article 121 (ancien article 90 bis), qui ouvre la faculté aux entrepreneurs du bâtiment de suspendre l’exécution des travaux à l’issue d’un délai de 15 jours suivant une mise en demeure de payer restée sans effet.

 

 

 

Informations complémentaires ici

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 18:05

La période d’essai

 

Utilité de la période d'essai ?

 

La période d'essai permet à votre employeur d'évaluer vos compétences dans votre travail, en particulier en ce qui concerne votre expérience. Quant à vous, il vous permet de déterminer si le poste occupé vous convient.

 

 

Comment pouvez-vous prouver l'existence d'une période d'essai?

Votre employeur n'est pas obligé de prévoir une période d'essai. Toutefois, si tel est le cas, il doit être soit expressément stipulé dans votre contrat de travail est dans votre lettre d'engagement. En effet, une période d'essai ne se présume pas.
 
Par conséquent, elle est être fixée dans sa durée. Le cas échéant, il est considéré comme définitif après votre première journée de travail.

 

 

Quelle est la durée de votre période d'essai?

La durée de votre période d'essai est fixée librement par vous et votre employeur dans le maximum légal, à moins que votre contrat prévoit une durée plus courte. C'est 2 mois pour les ouvriers et employés, de 3 mois pour les superviseurs et les techniciens et quatre mois pour les cadres. Elle commence le jour où vous commencez vos fonctions et non le jour de la signature de votre contrat.
 
Il est également possible de l'étendre. Ce qui retarde la fin de la suspension de votre emploi au cours de l'exécution du test. Celui-ci sera prorogé de la période de la suspension. Les différents cas sont étendus de congés payés et congé pour raisons familiales, congé sans solde, maladie ou d'accident ...


Comment renouveler une période d'essai?

Votre période d'essai peut être renouvelée qu'une seule fois. Trois conditions doivent être remplies. La convention collective doit l'autorisée, un tel échange devrait être expressément stipulé dans votre contrat de travail ou dans votre lettre d'engagement, et il ne peut être atteint sans votre consentement et celui de votre employeur.
 
En ce qui concerne sa durée, il ne doit pas dépasser le double de celui prévu à l'origine, ou 4 mois pour les ouvriers et employés, six mois pour les cadres et techniciens et 8 mois pour les cadres, en fonction de la durée maximale prévue légalement, sauf indication contraire de votre convention collective .

 
Comment rompre une période d'essai?

Les dispositions relatives à la violation de la CDI ne sont pas applicables pendant la période d'essai. Ainsi, la rupture de votre période d'essai n'est pas nécessairement notifié par écrit à moins que c'était un acte illicite ou si des dispositions conventionnelles en disposent autrement.
 
De même aucune raison ne doit être invoquée, sauf si l'employeur vous fait un reproche faute. En effet, il sera lié par la procédure disciplinaire. En outre, la procédure spéciale de licenciement s'applique à la rupture de la période d'essai des salariés protégés. Bien que l'employeur n'a pas fait valoir faire congédier ses employés, sa décision doit toujours être fondée sur l'évaluation des compétences professionnelles de l'individu.
 

En outre, comme votre employeur, vous devez suivre une période de préavis. Il s'agit d'un courant minimal entre le moment où une partie décide de mettre fin à la période d'essai et quand elle devient effective.
 

Il ya une limite à la liberté de rompre le procès, il est l'abus de droit. Ainsi, si l'exercice de ce droit se transforme abusif, l'auteur de la rupture alors des dommages-intérêts en réparation des dommages causés. En outre, la perturbation de la période d'essai est égale à zéro quand il est imposé pour des raisons discriminatoires.

 

 

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 16:57

Durée de travail hebdomadaire

 

Principe:

Il y a une durée hebdomadaire maximum de travail. Cette durée est de 48 heures pour la même semaine de travail même.

Une autre limitation existe. En effet, il est interdit de faire travailler un employé plus de 44 heures au cours des 12 semaines consécutives. Ces délais sont également tenus à un employé qui a plusieurs emplois.

Il convient de noter que les employés doivent avoir un repos quotidien d'au moins 11 heures et un repos hebdomadaire de 24 heures ainsi que les heures de repos journalier.

En cas de violation du maximum hebdomadaire, l'employeur, personne morale, encourt une amende de € 3.750. Pour un employeur, personne physique, il est de 750 €. Il sera prononcé autant de fois qu'il ya des salariés concernés.

 

 

N. B. :

Il existe des dérogations à la limite maximale de 48 heures. En effet, il est possible d'aller au-delà dans des circonstances exceptionnelles, mais ne peut excéder 60 heures par semaine.

En outre, une dérogation à la moyenne de 44 heures sur 12 semaines peut avoir lieu. En effet, dans certains secteurs, zones géographiques ou des entreprises, des exceptions sont possibles de trois façons :

-  Augmentation de la moyenne: il peut être étendu à 46 heures une convention collective ou un accord approuvé par le décret de la branche ;

-  Prolongation de la période : la moyenne de 44 heures peut être étalé sur une période n'excédant pas 12 semaines consécutives ;

-  Combinaison des deux: augmenter la durée moyenne et une période prolongée.

Si la demande se rapporte à toute une industrie à l'échelle nationale, une organisation d'employeurs qui présente la demande au ministère du Travail. Si la demande porte sur une industrie à l'échelle locale, départementale ou interdépartementale, l'organisation patronale qui présente la demande à l'administrateur des sociétés régionales, la concurrence, la consommation, du travail et de l'emploi concerné.
 

A noter :

Il y a aussi un maximum quotidien. En effet, la durée quotidienne du travail effectif ne doit pas dépasser 10 heures. Cette dernière est évaluée dans le cadre du calendrier des jours, qui commence à 0 heure et se termine 24 heures. En outre, l'employeur doit donner au moins une pause de 20 minutes lorsque le temps de travail quotidien est de 6 heures.

En outre il peut être dérogé à la durée maximale quotidienne de 10 heures de deux manières:

- D'un commun accord ou une convention collective ou d'une entreprise convention collective étendue ou d'une institution sans la renonciation est l'effet d'augmenter les heures quotidiennes de travail effectif plus de 12 heures.

- Avec l'autorisation de l'inspecteur du travail dans le cas d'une activité accrue.

En outre, l'employeur peut, de sa propre exception pour le fonctionnement journalier maximum, mais seulement en cas d'urgence.

 

 

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 21:37

Période d'essai

 

Les textes prévoient une durée maximale et la période d'essai peut être mis en œuvre,  période variant de 2 mois à 4 mois selon le degré de qualification de l'employé (article L.1221-21 du Code du travail).

De même, la loi prévoit que la période d'essai peut être renouvelée une seule fois toutes les conditions suivantes:
- Un tel renouvellement est permise par la convention collective applicable;
- Que le contrat le prévoit expressément;
- L'employeur informe le salarié de son désir de renouveler la période d'essai avant l'expiration de la durée initiale, et l'employé y consent et exprimer clairement le renouvellement;
- La durée totale de la période d'essai après le renouvellement ne dépasse pas un maximum compris entre 4 et 8 mois en fonction du degré de qualification.

Seuls les conventions collectives conclues avant le 26 Juin 2008 Mai, par la loi, viennent de renoncer à des délais, après le premier renouvellement ou de la période probatoire et de fournir de plus longues périodes.

Dans une décision datée du 11 Janvier, 2012 (10-17945), la Chambre sociale de la Cour de cassation, cependant, a contribué à limiter cette exception.

L'affaire concernait les dispositions d'un contrat de travail reprenant les termes de la convention collective de la prévalence de gros alimentaire permettant aux salariés cadres une période d'essai de six mois, renouvelable une fois.

La Haute Cour a invalidé la demande de cette clause pour approbation par le Convention internationale n ° 158 sur le licenciement: "... n'est pas raisonnable à la lumière de la finalité de la période d'essai et les règles d'exclusion de licenciement pendant cette période, un essai dont le durée, renouvellement inclus, atteint d'un an, la cour d'appel a violé la convention internationale mentionnée ci-dessus. "

Ainsi, même si une convention collective prévoit des périodes de probation au-delà des maximums légaux, ces durées peuvent être appliquées que si elle n'aboutit pas à des périodes d'essai "déraisonnables".

Pour la Cour suprême qui est le cas pour une période d'essai d'une durée totale d'un an après le renouvellement, l'évaluation objective des compétences des employés (dans ce cas, même pour un poste de direction du directeur du magasin) qui peut être fait dans un délai plus court.

Le même jour, Janvier 11, 2012 (10-14868), la Cour suprême a jugé que cette fois la rupture de la période d'essai contrat, mais au bout de deux jours a été seulement de constituer un abus, «si l'employeur a le pouvoir discrétionnaire de mettre fin à la relation contractuelle avant l'expiration de la période probatoire, il ne fait l'objet de ne pas dégénérer en abus de ce droit, après avoir constaté que la société S avait mis fin à la période probatoire de l'employé, fixée à un mois, après seulement deux jours de travail et sans avoir joui de son performances, la cour d'appel, saisi d'une demande en vertu de l'abus des droits de l', caractérisé la faute de l'employeur et suprêmement évalué les dommages dont il justifié par l'existence de l'évaluation qu'elle a faite ... "

Encore une fois, la position de la Cour suprême est fondée sur l'objet même de la période d'essai, qui, en vertu de l'article L.1221-20 du Code du travail "permet à l'employeur d'évaluer les compétences de l'employé dans son travail, en particulier en ce qui concerne à son expérience, et l'employé afin de déterminer si les postes occupés lui conviennent. "

Rupture du contrat trop tôt pour suggérer que les compétences de l'employé pour le poste à pourvoir objectivement n'ont pas eu le temps d'être apprécié par l'employeur.

Dans un tel cas, et conformément à une jurisprudence constante en la matière (voir résiliation abusive du contrat pendant la période d'essai), d'une rupture du contrat de travail au cours de la période d'essai ne pouvait être fondée sur une capacité de décalage de l'employé à partir de son poste.

Il est donc déraisonnable et équivalait à un licenciement sans réelle et sérieuse avec toutes les conséquences découlant de revendique le bénéfice de l'employé évincé.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 12:19

http://www.pratique.fr/sites/default/files/articles/Fotolia_4262681_XS.jpg

 

Deux nouveaux modèles de demande d'approbation d'une rupture conventionnelle du contrat de travail à durée indéterminée sont maintenant disponibles.

D'un commun accord, l'employé et l'employeur peut résilier un contrat de travail à durée indéterminée le liant, depuis l'introduction de la résiliation conventionnelle dite «. "Pour les salariés, il a l'avantage de son droit aux allocations de chômage, alors qu'il n'aurait pas bénéficié s'il avait démissionné.

Après un ou plusieurs entretiens, l'employeur et l'employé s'entendent sur ​​le principe d'une rupture conventionnelle et de signer un accord qui définit les conditions de la rupture et, en particulier le montant de l'indemnité spécifique à cette forme de cession du contrat de travail. Il ne peut pas être inférieure à l'indemnité de licenciement légale.

Une fois l'accord signé, chacun a quinze jours pour se retirer. Après cette période, une partie fait une demande d'autorisation de la Direction départementale de la formation du Travail, l'Emploi et de formation professionnelle (DDTEFP) du lieu d'affaires de l'employeur, ainsi que d'une copie de l'accord de résiliation.

Cette demande de permis est faite sur les formulaires officiels qui ont été mis à jour. Il est un modèle standard (Cerfa n ° 14598 * 01) et un autre spécifiquement réservée aux salariés protégés (Cerfa n ° 14 599 * 01).

Cette certification est nécessaire pour la validité de l'accord de résiliation conclu entre les parties.

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